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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 14:16

 

 

Bismillâh ar-Rahmân ar-Rahîm 

 

Au nom d'Allâh le Tout-Miséricordieux le Très-Miséricordieux

 

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La décision de retourner à Médine :

 

            En arrivant à La Mecque, Fâtima0 souhaita revoir la maison où elle était née et avait grandi, maison aussi de son époux ‘Alî car c’est là où, lui aussi, avait grandi. Après leur émigration, elle était devenue celle d’Uqayl Ibn Abî Tâlib. Aussi, se demanda-t-elle quelle serait la maison que son père leur choisirait à La Mecque.

 

            Les Ansârs aussi se posaient la même question : Est-ce que L’Envoyé d’Allâh – que la prière et le salut soient sur lui – allait les quitter et séjourner définitivement dans sa ville natale ? Ils pensaient qu’il allait s’installer définitivement dans la ville où il vécut avec sa première épouse as-sayyida Khadîja0. La grande joie, qui s’empara de lui en revoyant sa patrie après une si longue absence, leur fit croire qu’il ne retournerait point à Médine . L’un d’eux fit cette remarque :

 

Par Allâh ! L’Envoyé d’Allâh – que la prière et le salut soient sur lui – a retrouvé son peuple !

 

            Le poète de l’Islâm Hassan Ibn Thâbit al-Ansârî écrivit même un poème où il reprochait au Messager d’Allâh – que la prière et le salut soient sur lui – d’accorder sa préférence aux Qurayshs, qui l’avaient chassé de sa patrie, plutôt qu’aux Ansâr qui l’avaient accueilli.

 

            Fâtima0 entendit tous les murmures des Ansârs. Le contenu du poème parvint aussi à ses oreilles. Elle s’imaginait que le choix serait difficile mais elle était, aussi, assurée, que son père trouverait, sans tarder, une issue à ce problème. En effet, l’ Envoyé d’Allâh – que la prière et le salut soient sur lui -, qui était informé du déroulement des événements, ne tarda pas à demander de faire rassembler les Ansâr. Il leur tint ce discours après avoir distribué un butin de guerre essentiellement aux Qurayshites, ce qui souleva le mécontentement des Médinois :

 

 

Ô assemblée des Ansâr !

Vos propos me sont parvenus !

 Comment avez-vous pensé de moi ce qui est dans vos cœurs ?

 Ne suis-je pas venu à vous alors que vous étiez égarés et qu’Allâh vous a guidés ?

 N’étiez-vous pas pauvres et Allâh vous a enrichis ? N’étiez-vous pas ennemis les uns aux autres et Allâh a réuni vos cœurs ?

 Vous êtes en droit de me dire : Tu es venu à nous alors que ton peuple te traitait de menteur tandis que nous, nous avons cru en toi. Tu es venu  défait et nous t’avons secouru !

 Tu as été chassé de chez toi et nous t’avons donné refuge ! …

 

Ô assemblée des  Ansâr !

Ne voulez-vous pas que des gens partent avec du bétail et des chameaux au moment où vous, vous retournerez chez vous en compagnie de l’Envoyé d’Allâh ?

Par Celui qui détient l’âme de Muhammad dans Sa main, si ce n’était l’émigration, j’aurais été un homme des Ansâr. Allâh ! Accorde Ta miséricorde aux Ansâr, aux fils des Ansâr et aux fils des fils des Ansâr.

 

            Ce discours fit pleurer les Ansâr ainsi que les habitants de La Mecque. Ainsi, l’Envoyé d’Allâh – que la prière et le salut soient sur lui – a choisit la demeure de l’émigration. Il ne restait plus à Fâtima0 qu’à faire ses adieux à la maison de son enfance et visiter une dernière fois la tombe de sa mère, avant de s’engager, avec son père, sur la route de Médine. Elle n’y séjourna que deux mois et quelques jours.

 

            Arrivée à Médine, elle passa encore deux mois de bonheur auprès de son père dont l’affection, pour elle, son mari et ses enfants, n’avait faibli à aucun moment. Pendant cette période, elle avait repris des forces. Elle s’occupait davantage de l’éducation de ses enfants, laissant les travaux de la maison à une servante que ‘Alî, enrichi quelque peu par le produit du butin de la conquête de La Mecque, avait mis à sa disposition.

 

 

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Louange à Allâh

 

 

Bismillâh ar-Rahmân ar-Rahîm 

 

Au nom d'Allâh le Tout-Miséricordieux le Très-Miséricordieux

  
Assalâmou 'alaykoum wa rahmatou llâhi wa barakâtouh 


« Louange à Allâh Qui, par Sa Volonté, insuffle dans le cœur des aspirants l’ardeur de l’aspiration. Il ne cesse alors de les motiver pour emprunter la voie du bonheur, celle de la foi et de la dévotion. »


« Sache que le début du cheminement est un besoin pressant insufflé dans le cœur du serviteur de Dieu ; il le trouble, l’alerte, le motive pour accourir vers Dieu et la Demeure de l’au-delà, et le détourne de l’ici-bas. »

L’Imâm Al-Haddâd " Risâlat Al-Mu`âwanah ".

Poèmes